La réflexion à propos d’un jardin communautaire provient d’un constat à partir de son appellation et du fait de jardiner dans un espace commun. Ce constat et cette pratique créent un projet qui donne, pour plusieurs, l’occasion de vivre des rapports avec leur environnement en dehors des structures de compétition et d’individualisation dites normales dans lesquelles tous et chacun se sentent mal à l’aise.
La question centrale est donc : Comment peut-on faire pour que cette expérience puisse modifier les rapports au monde ou comment accomplir cette utopie?
La réponse est simple : par l’expérimentation de la nature dans un espace communautaire c’est-à-dire par le fait de développer la conscience que l’on partage un espace commun avec d’autres.
Cela implique de se donner l’obligation morale de faire un peu plus que les tâches qui nous sont ordinairement demandées en tant que jardinier (nettoyer ses allées, ne pas laisser de déchets dans le jardin, remplir les barils d’eau après usage, etc.).
Cela implique aussi d’utiliser son sens d’observation et d’esthétique pour aménager, entretenir, améliorer et embellir les espaces communs et de le faire en consultation avec les autres et les membres du CA.
Cette approche est déjà bien ancrée auprès des membres du Conseil d’administration. En effet ceux-ci agissent constamment en consultation entre eux et avec les membres. Ils entérinent chaque décision à majorité simple; c’est, pour eux, une question de démocratie et l’étape première d’une approche communautaire.
Cela implique aussi d’utiliser son sens d’observation et d’esthétique pour aménager, entretenir, améliorer et embellir les espaces communs et de le faire en consultation avec les autres et les membres du CA.
Cette approche est déjà bien ancrée auprès des membres du Conseil d’administration. En effet ceux-ci agissent constamment en consultation entre eux et avec les membres. Ils entérinent chaque décision à majorité simple; c’est, pour eux, une question de démocratie et l’étape première d’une approche communautaire.
Cette façon de faire pose quelquefois des problèmes à l’échelle microscopique de la société, mais elle permet également de prendre le risque d’initier avec les autres des rapports différents dans une dimension communautaire, dimension qui reste toujours à explorer et à découvrir collectivement
Si c’est bien ce que nous voulons faire, tout en jardinant ?
Salutations,
Jean Cédras